Si la saison régulière fût très satisfaisante pour les Prédateurs de Joliette, il en a été tout autrement pour les séries, alors que les joliettains se sont inclinés en six matchs, en quart-de-finale, conte Terrebonne.

L’organisation a procédé au bilan de la saison qui s’est terminée le 11 avril, dernier lors d’un point de presse qui s’est tenu au Centre récréatif Marcel-Bonin, trois jours plus tard.

« C’était notre troisième année de notre plan triennal à moi et Jean-François Champoux, le président. On est passé de 21 points à notre dernière saison à Saint-Gabriel à 56 points, ici, à notre première campagne, pour terminer quatrième au classement général. On a été la deuxième meilleure équipe de la ligue en avantage et en désavantage numérique », a tout d’abord souligné avec fierté, le directeur-général et entraîneur-chef de l’équipe, Samuel Fortier.

Il ajoute que l’organisation était consciente que la formation sur la glace serait très compétitive en 2021-2022. « On a été capable de monter une équipe à notre image, qui travaille extrêmement fort, qui joue de la bonne façon et qui est capable de bien représenter la Ville », a ajouté le grand manitou des Preds.

Pour ce qui est des séries, ça n’a pas été comme prévu pour les joliettains. « Le facteur chance n’était pas notre côté. Il n’y avait que 40 minutes de jeu dans le premier match en séries que déjà, nous avions déjà perdu six joueurs d’impact. Avec la longue liste de blessés, nous n’avions plus de gaz dans le réservoir. C’est certain que le résultat nous déçoit beaucoup », a indiqué Fortier, ajoutant que les Prédateurs ont joué de la façon que le personnel hockey voulait, tout en faisant de preuve de volonté, d’éthique de travail irréprochable avec des guerriers dans l’alignement.

De son côté, le gardien de 21 ans, Rémy Champoux, a vanté l’esprit d’équipe qui régnait dans le vestiaire. « C’est spécial ce qui se passait dans la chambre. Durant ma carrière junior, je n’ai pas vu ça souvent. Juste de la façon qu’on s’est battu en série, y’a pas aucun joueur qui a levé le drapeau blanc dans les airs et qui a abandonné, notamment après la défaite de 9-2 dans le troisième affrontement. Chaque gars s’est battu dans les 60 minutes, lors des trois parties d’après », a souligné le #30 qui vient de terminer sa carrière junior.

Pour ce qui est de l’avenir, Samuel Fortier estime que les Preds possèdent un noyau de joueurs solide pour les prochaines saisons. « On ne sait jamais qui part et qui revient. Mais on devrait être compétitif en 2022-2023 », a-t-il conclu.