Prison discontinue pour avoir mis le feu à un immeuble de trois logements

Un quinquagénaire, qui a reconnu avoir mis le feu à un immeuble de trois logements de Lanoraie, en janvier 2019, a reçu une peine de prison discontinue, le 25 mars.

Le juge Claude Lachapelle a condamné Bernard Boivin, 57 ans, à une sentence de 90 jours discontinus, à purger les fins de semaine, ainsi que 240 heures de travaux communautaires (qu’il devra réaliser dans un délai de 15 mois.

Le magistrat s’est donc rendu à la suggestion faite par l’avocat de M. Boivin, Me Gilles Pombert. La Couronne avait, pour sa part, réclamé une peine de pénitencier.

L’accusé avait plaidé coupable, le 12 mars 2021, au palais de justice de Joliette, d’avoir intentionnellement ou sans se soucier des conséquences de son acte, causé par le feu ou par une explosion, un dommage à un bien qui ne lui appartenait pas en entier, à savoir un immeuble à logements.

Les faits remontent au 29 janvier 2019. Vers 3 h du matin, un incendie s’était déclaré dans un des deux logements du rez-de-chaussée de cet immeuble de la rue Notre-Dame et qui comptait 3 logements

Les deux logements du rez-de-chaussée étaient inoccupés, tandis que deux personnes se trouvaient à l’étage. C’est un des logements du rez-de-chaussée qui avait été surtout endommagé mais ceux-ci  étaient plutôt mineurs avait révélé, à l’époque, la Sûreté du Québec.

Selon les faits relatés en cour, lorsque l’événement a eu lieu, l’accusé avait de la frustration à l’endroit du propriétaire qui n’avait pas réalisé des travaux de rénovation et s’apercevant que son logement avait été vidé alors qu’il était à déménager, .il avait lancé un mégot de cigarette, ce qui a provoqué l’incendie.

C’était la deuxième fois que M. Boivin avait plaidé coupable à ce chef d’accusation devant le même juge, en lien avec cet évènement. Il avait reconnu sa culpabilité une première fois, en janvier 2020, avant de retirer son plaidoyer de culpabilité, quelques mois plus tard.