À la suite de la fermeture de la quincaillerie BMR Novago de la rue Paineau, annoncé par voie de communiqué le 15 février, les grévistes du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de la Coop de Lanaudière(CSN) se sont réunis lors d’une manifestation tenue le 17 février aux abords du terrain de l’entreprise BMR Novago.

Rencontré sur les lieux de la manifestation, Patricia Rivest, présidente du Conseil central de Lanaudière du Syndicat des travailleuses et travailleurs a tenu à faire une mise au point. « Contrairement à ce que l’entreprise a annoncé, il y a seulement la quincaillerie qui ferme. Les secteurs administratifs et agricoles demeurent en activités » a d’abord mentionné Mme Rivest. Celle-ci ajoute : « Il y a quelques mois, le directeur-général de la Coop Lanaudière, M. Dany Coté, a affirmé que la quicaillerie était en très très bonne santé financière. Alors on ne comprends pas pourquoi dans les médias il dit que c’est la situation financière qui est en cause dans la fermeture. On est mobilisés et on laissera pas tomber » a aussi indiqué la représentante syndicale. Mme Rivest déplore le fait que M. Dany Coté refuse de revenir à la table des négociations.


Quant à elle Nicole Lambert, présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Coop Lanaudière CSN s’est dite déçue pour ses collègues et ne mâchait pas ses mots à l’endroit de la direction. « Ce que Novago veut, c’est faire casser le syndicat mais on lâchera pas. M. Côté a déclaré récemment devant tous les employés que les années 2020 et 2021 avaient été excellentes, alors on ne comprend pas » a déclaré Mme Lambert.

D’ailleurs, une plainte a été déposé durant la grève au tribunal du travail pour utilisation illégale de scabs. Le syndicat est en attente d’une décision dans ce dossier.

Les grévistes de BMR Novago était accompagné des grévistes de la cimenterie de Joliette et ceux de l’hôtel Hilton de Québec, venus les appuyer pour l’occasion.