La deuxième semaine de la campagne électorale a encore été prolifique pour le Parti Québécois. « Depuis le déclenchement, nous avons soumis plusieurs mesures structurantes pour tous les Québécois. Et ce n’est pas fini, car vous verrez qu’au fur et à mesure que la campagne progressera, nos propositions seront toujours en lien direct avec les besoins et les attentes des citoyens », explique Pierre Vanier, le candidat du Parti Québécois dans Rousseau.

Le Parti Québécois a présenté sa vision qui permettra de combler la pénurie de main d’œuvre tout en améliorant le pouvoir d’achat ainsi que le niveau et la qualité de vie de nombreux retraités. Avec la défiscalisation, le niveau de vie des 60 ans et plus sera en hausse car ils pourront demeurer actif sur le marché du travail tout en ayant un important rabais d’imposition sans pénalité quant à leurs revenus de retraite. « Les aînés sont ceux qui souffrent le plus de l’inflation, car leurs revenus sont fixes et, le plus souvent, limités. Pour revenir sur le marché du travail, ils doivent trouver l’offre attrayante au point de vue financier. Avec cette mesure, nous prévoyons ramener 150 000 personnes expérimentées sur le marché du travail d’ici 2030 et je sais pertinemment que cette mesure saura en convaincre plusieurs », souligne Pierre Vanier.

En santé, les citoyens veulent des options, car ils peinent aujourd’hui à obtenir des soins de santé quand ils en ont besoin. La solution passe par les CLSC qui agiront en porte d’entrée principale du réseau de la santé. Celui de Saint-Esprit deviendra alors une vraie clinique de proximité, où travailleront de concert et de façon autonome des IPS, des infirmières cliniciennes et d’autres professionnels de la santé. Les CLSC seront en mesure d’offrir des services directs et rapides aux citoyens en traitant les cas mineurs et donc à terme, désengorgera les urgences. « Le temps des promesses imaginaires en santé est révolue. Le temps est davantage aux solutions crédibles : simplifier l’accès aux soins de première ligne pour sortir des urgences. Redonnons au CLSC de Saint-Esprit sa vraie vocation et offrons aux familles de Rousseau, le moyen de se faire soigner directement dans la MRC de Montcalm », mentionne le candidat du Parti Québécois.

Le Parti Québécois a également présenté son modèle en immigration qui se décline en 5 axes : la maîtrise de la langue à l’entrée, les seuils, la régionalisation, l’augmentation des ressources en intégration et l’immigration temporaire. Il est important que notre modèle d’immigration soit en phase avec notre capacité d’intégration des nouveaux arrivants. « Nous devons retourner aux seuils des années 1990 qui étaient de 35 000 nouveaux arrivants par année. Nous étions alors en mesure de bien les intégrer. Il est important et essentiel de multiplier les histoires de succès pour les néo-québécois. Nous voulons donner toutes les ressources nécessaires aux organismes et

aux gens qui œuvrent dans le milieu de l’intégration pour faire en sorte que l’accueil des nouveaux arrivants soit à la hauteur de leurs aspirations, et pour que le Québec francophone y gagne à long terme », explique Pierre Vanier.

Bien que la vétusté des écoles du Québec fasse les manchettes depuis des années, ces établissements arrivent bons derniers dans les priorités de la CAQ quant au financement des infrastructures. C’est comme si la consigne était d’attendre que leur état soit considéré mauvais, très mauvais ou très, très mauvais avant d’intervenir. « Ce n’est pas normal que des lieux aussi significatifs pour les enfants, le personnel enseignant et de soutien soient aussi peu sécuritaire et, dans certains cas, aussi malsains. Comment peut-on ensuite valoriser l’école publique dans un tel contexte ? Et la situation se dégrade à chaque année. Lorsque la CAQ a pris le pouvoir en 2018, 50% des écoles étaient considérées en mauvais ou en très mauvais état. Aujourd’hui, cette proportion est de 59% ! Il est impératif d’investir massivement et rapidement dans nos écoles afin d’en faire des milieux d’apprentissage stimulants, d’une part et sûrs, d’autres part. C’est une priorité de longue date pour le Parti Québécois et nous gardons le cap », a conclu Pierre Vanier.