Un résident de Saint-Jacques a pris le chemin de la prison, le 28 juin, en matinée, pour avoir commis des gestes de nature sexuelle lors de séances d’ostéopathie et de physiothérapie sur une période de trois décennies.

La juge Nancy Mckenna a accepté la suggestion commune de la Défense et de la Couronne, en condamnant Pierre Khoury, 70 ans, à une peine de 18 mois de détention au palais de justice de Saint-Jérôme.

En janvier 2022, il avait plaidé coupable à trois chefs d’agression sexuelle. Les infractions sont survenues entre 1993 et 2019 à Montréal et Prévost lors de séances d’ostéopathie et de physiothérapie faites par l’accusé.

En rendant sa peine, la magistrate a tenu compte de deux facteurs atténuants soit l’absence d’antécédents judiciaires et un plaidoyer de culpabilité relativement rapide. À l’opposé, Il y avait facteurs aggravants, soit le fait qu’il en était en situation d’autorité lors que les infractions ont été commises (dans un contexte de relation thérapeutique) et le nombre de victimes (3) qui militaient pour une telle suggestion.

En plus de la peine de prison, le nom de M. Khoury sera inscrit au registre des délinquants sexuels à perpétuité. L’accusé devra aussi se soumettre à une probation de trois ans à sa sortie du centre de détention. « Je regrette » a simplement mentionné l’accusé avant de prendre le chemin des cellules.

Puisque plusieurs victimes avaient été identifiées, la structure de gestion des enquêtes sur les crimes en série (GECS), coordonnée par la Sûreté du Québec, avait été déployée.