Guy Benoit attendra son procès en prison

Soupçonné notamment de tentative de meurtre contre son ex-conjointe et d’avoir brisé ses conditions de remise en liberté, Guy Benoit devra attendre son procès en prison.

C’est la décision qu’a rendue le juge Gilles Garneau, jeudi matin (27 janvier), au palais de justice de Joliette, au terme de l’enquête caution sur les bris.

« C’est évident que les appels que la présumée victime a reçu, au début du mois de janvier dernier, proviennent de l’accusé. Il faut la protéger » a lancé sans hésitation le juge Garneau en rendant son jugement.

L’avocat de M. Benoit, Me Serge Raby, a tenté en vain de convaincre le juge de le remettre en liberté en plaidant notamment l’absence d’antécédent judiciaire, l’attente d’un retour à son emploi de col bleu à la Ville de Montréal et l’engagement de la mère de l’accusé à verser une caution.

Les bris de condition auraient été commis entre le 16 décembre jusqu’au 4 janvier dernier.

Le dossier sera ramené devant le tribunal le 8 février pour la forme.

Remis en liberté en décembre

Guy Benoit, 47 ans, fait face à un total de six chefs d’accusation soit tentative de meurtre, voie de fait grave, voie de fait en étouffant, suffoquant ou étranglant, menace de mort et deux bris de condition.

Il avait été remis en liberté une première fois, le 16 décembre dernier sous de sévères conditions.

Or, il a été de nouveau appréhendé dans la nuit du 5 janvier dernier par la Sûreté du Québec.

La tentative de meurtre serait survenue dans la nuit du 19 novembre dernier, vers 3 h 50 sur le 6e rang à Saint-Calixte. « Les policiers du poste de la MRC de Montcalm ont été appelés à se rendre dans une résidence privée pour une altercation entre  deux personnes », a expliqué le sergent Stéphane Tremblay, porte-parole de la Sûreté du Québec.

La victime, une femme dans la trentaine, avait été transportée dans un centre hospitalier pour y traiter des blessures importantes. On ne craignait pas pour sa vie.

Le suspect avait été arrêté sur place. Il avait été interrogé par les enquêteurs des Crimes majeurs de la SQ.

Ces derniers et le service de l’identité judiciaire avaient passé plusieurs heures sur place afin de procéder à l’analyse de la scène afin de déterminer les causes et circonstances de cette tentative de meurtre.

(Avec la collaboration de CFNJ nouvelles)