Le député de Berthier–Maskinongé et porte-parole en agriculture, agroalimentaire et gestion de l’offre du Bloc Québécois, Yves Perron, et la députée de Laurentides–Labelle, Marie-Hélène Gaudreau, se disent agréablement surpris par la nouvelle entente sur le cadre stratégique agricole canadien. Il reste cependant beaucoup de détails à confirmer puisqu’il ne s’agit que d’une entente de principes.
M. Perron se dit heureux de voir, d’emblée, une augmentation de l’enveloppe globale : « Ça fait longtemps que le milieu et le Bloc Québécois demandent une augmentation des fonds accordés à l’agriculture du pays. Nous savons bien que nos partenaires américains et européens subventionnent à coups de milliards leur secteur agricole, contournant trop souvent les règles de commerce international. Dans ce contexte, chaque hausse des programmes d’aide se doit d’être saluée. »
« Le Québec, comme d’habitude, est en avance sur la plupart des initiatives proposées, surtout en matière de politique environnementale et demande de conserver la gestion de plusieurs aspects des programmes du cadre. Nous nous attendons à ce que cette demande soit respectée. L’entente devrait permettre au Québec d’augmenter le financement de son Programme pour les paysages agricoles résilients (PPAR), semblable à celui énoncé dans le cadre. L’encouragement des bonnes pratiques était un enjeu agricole majeur de notre plateforme électorale et nous sommes heureux de ce gain concret pour le Québec », affirme Marie-Hélène Gaudreau.
Le député de Berthier–Maskinongé salue le déblocage des négociations au niveau du programme agri-stabilité qui permettra un déclenchement plus rapide au seuil de 80 %. Un autre changement revendiqué par le milieu et appuyé par le Bloc depuis de nombreuses années. « Pour simplifier, il s’agit de déclencher le programme de compensation à partir de 20 % de perte pour l’année en cours. C’est très important et cela permettra aux producteurs d’avoir une meilleure prévisibilité et amoindrira les pertes à la ferme, assurant ainsi un meilleur avenir à nos entreprises », spécifie Yves Perron.
Des discussions ont aussi eu lieu sur les enjeux de main-d’œuvre agricole, dossier où le Bloc Québécois est très actif et a déposé de nombreuses propositions pouvant rapidement être mises en place. « La demande du gouvernement québécois d’obtenir le transfert complet de la gestion du dossier est également appuyée par le Bloc et nous demeurerons vigilants pour la suite des choses », précise le député.
En conclusion, les députés rappellent que le milieu a besoin d’une intervention rapide pour faire face à l’inflation, aux pertes massives chez les apiculteurs et aux dommages subis par les érablières touchées par les derniers événements climatiques. « Nous offrons notre collaboration au gouvernement pour faire avancer l’ensemble des dossiers agricoles », ajoute Marie-Hélène Gaudreau.
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