Bilan de la DPJ 2021-2022 : hausse importante du nombre de signalements dans Lanaudière

La directrice régionale de de la protection de la jeunesse (DPJ), Sylvie Lacourisière a procédé au bilan 2021-2022, le 14 juin, en matinée.

Pour la dernière année, 11 384 signalements ont été traités dans Lanaudière, comparativement à 9 658 en 2020-2021.

« Chaque jour, de plus en plus d’enfants et d’adolescents sont en détresse et font face à une réelle souffrance. Les DPJ désirent être la voix de ces jeunes et faire valoir qu’il y a encore beaucoup à faire. Pendant la pandémie, les enfants et les jeunes ont montré qu’ils sont forts et résilients », a indiqué Mme Lacoursière, en conférence de presse.

Parmi les signalements traités, 3 579 ont été retenus pour évaluation, soit 31,4 %.

Au total, 563 adolescents contrevenants ont reçu les services de la DPJ au regard de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents, comparativement à 493, l’an dernier.

Statistiques provinciales 2021-2022

  • Les directrices et les directeurs de la protection de la jeunesse (DPJ) ont traité 132 632 signalements au cours de l’année 2021-2022, comparativement à 117 904 l’an dernier, ce qui représente une augmentation de 12,5 % et une moyenne de 363 situations d’enfants signalées par jour au Québec, soit 40 de plus que l’an dernier;
  • Nombre de signalements retenus : 43 688. C’est une baisse des signalements retenus de 2,3 %, comparativement à l’exercice 2020-2021;
  • Le taux de rétention des signalements est de 33 %. L’an dernier, il était de 37,9 %;
  • Les signalements proviennent, encore cette année, en majorité des employés d’organismes publics (34 %), les proportions n’ayant presque pas bougé par rapport aux années précédentes;
  • Le principal milieu de vie des enfants pris en charge par le DPJ est toujours le milieu familial (53,7 %). On constate encore cette année qu’une plus grande proportion d’enfants demeure auprès d’une personne significative (14,7 %).

Comme DPJ, il faut intervenir lorsque la sécurité et le développement d’un enfant sont compromis. Or, si l’on comprend assez facilement ce qui compromet la sécurité d’un enfant, qu’en est-il de son développement? Cette année, les DPJ ont choisi de répondre à cette question en présentant différents programmes novateurs en place au Québec et qui ont déjà un réel impact pour soutenir le plein développement des enfants de différents âges dans différents domaines de leur vie.