Rassemblé·e·s en assemblée générale le mardi 5 avril les membres du Syndicat des professeures et professeurs du Cégep régional de Lanaudière à Joliette se sont prononcé·e·s à l’unanimité en faveur de l’élargissement des clauses scolaires de la Charte de la langue française au niveau collégial.
Soutenant que la langue française est la langue officielle et commune des Québécoises et Québécois et qu’il s’agit de la langue normale des études, les professeur·e·s ont dit adopter cette position citoyenne afin de protéger et de valoriser la langue française en enseignement supérieur. Ils et elles ont pris en considération le fait que d’étudier en anglais accroît le risque de travailler dans cette langue et d’adopter l’anglais comme langue d’usage, ce qui contribue à l’anglicisation du Québec.
« Les enseignantes et enseignants du Cégep régional de Lanaudière à Joliette ont à cœur le français et sont inquiet·ète·s du fait que la majorité des places dans les cégeps anglais sont occupées par des francophones et des allophones. Il n’est pas question de réduire l’offre pour les étudiant·e·s anglophones, mais plutôt de faire en sorte que la proportion de places dans les cégeps anglophones reflète le poids démographique de ceux-ci dans la société québécoise », indique le bureau syndical.
Par cette position, le Cégep régional de Lanaudière à Joliette se joint aux cégeps de Sainte-Foy, Montmorency, de Rimouski, de La Pocatière, de Bois-de-Boulogne et de Maisonneuve, qui ont adopté des propositions semblables dans les derniers mois.
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