Dans une volonté d’ajouter à sa gamme de produits traditionnels des produits bios qui assureraient aux producteurs agricoles de pouvoir satisfaire pleinement la demande sans cesse croissante des consommateurs en matière d’alimentation, Agro-100 Ltée, spécialisée dans la recherche et la production de solutions fertilisantes agricoles de haute-technologie, a récemment opté pour un solide partenariat avec l’Institut national de recherche scientifique (INRS), en marge d’un projet de recherche du professeur Éric Déziel, de la Chaire de recherche du Canada en sociomicrobiologie du Centre Armand-Frappier Santé Biotechnologie.

En fait, Agro-100 a pris le relais, comme partenaire industriel, d’un projet lancé en 2011 par l’INRS, qui avait comme objectif le développement d’une solution biologique antimicrobienne pour contrôler les infections bactériennes au Xanthomonas; cette bactérie qui s’attaque particulièrement aux plantes des cultures maraîchère et des petits fruits, causant des dommages majeurs et occasionnant des pertes financières irrécupérables pour les entrepreneurs et producteurs agricoles. Le Xanthomonas peut aussi infecter beaucoup d’espèces cultivées telles que le poivre, le riz, la prune, la cerise, la pêche, la tomate et le soja.

« Ce partenariat est la réponse directe à l’intérêt commun qui unit le projet de recherche initial du professeur Déziel et les besoins que nous avions identifiés face au contexte actuel et aux tendances qui démontrent que le monde agricole se distance des antibiotiques et des produits chimiques de synthèse, pour prévenir une catastrophe potentielle » a précisé Pierre Migner, le directeur développement de produits et formation agronomique d’Agro-100, en mentionnant que la réduction de leur utilisation dans les champs est de plus en plus fortement encouragée, voire même de plus en plus réglementée. Pour monsieur Migner, la tendance vers l’utilisation de produits nés de l’agriculture biologique et organique est devenue quasiment incontournable, en raison de la popularité grandissante des cultures biologiques et de l’engouement de plus en plus persistant des consommateurs en la matière.

C’est en réponse à ces attentes légitimes et à l’expression de cette forte tendance, que le produit novateur, résultant de ce partenariat et de la recherche menée dans les laboratoires du Centre Armand-Frappier Santé Biotechnologie, a été conçu.

« Ce qui a beaucoup aidé dans cette aventure, c’est que Pierre Migner d’Agro-100 est lui-même un scientifique, diplômé en agronomie et en physiologie végétale, qui comprend essentiellement ce que l’on fait », a pour sa part fait valoir le professeur Déziel.

La commercialisation de ce nouveau produit, dont l’appellation n’est pas encore définie, constitue la prochaine étape qui succédera aux demandes d’homologation de celui-ci au Canada et aux États-Unis. Ce nouveau produit, de préciser monsieur Migner, détient maintenant un brevet américain émis par le USPTO (United States Patent and Trademark Office). Celui-ci a conclu en se déclarant persuadé que ce produit innovateur apportera une grande valeur ajoutée aux exploitations agricoles qui opteront pour la diminution de l’utilisation de produits chimiques, conformément aux tendances des marchés, dans la mesure où cette innovation s’avérera une solution opérationnelle qui leur facilitera grandement la tâche.