La Corporation des pilotes du Saint-Laurent Central annonce que l’exposition itinérante gratuite Veiller au grain : un fleuve et ses pilotes sera de passage prochainement dans les municipalités suivantes de Lanaudière:

 11 au 18 juillet – Saint-Ignace-de-Loyolaau bout du chemin Saint-Laurent

 18 au 25 juillet – Lanoraie, au bout de la rue Louis Joseph-Doucet

Lancée dans le cadre du 150e anniversaire de la Corporation des pilotes du Saint-Laurent Central, l’exposition itinérante Veiller au grain : un fleuve et ses pilotes a pour objectif de présenter l’histoire du pilotage sur le fleuve, démystifier la profession et le rôle du pilote maritime, et tendre la main aux communautés riveraines du fleuve Saint-Laurent.

Le conteneur muséal se posera chaque lundi sur les berges de la municipalité sélectionnée et sera ouvert à tous jusqu’au dimanche. Les samedis et dimanches, un pilote sera sur place pour accueillir les visiteurs et répondre à leurs questions.

Le projet est rendu possible grâce à l’appui de l’Association des pilotes maritimes du Canada, l’Administration de pilotage des Laurentides, l’Administration portuaire de Montréal, le Port de Trois-Rivières, l’Administration portuaire de Québec, le Groupe Océan, la Société de développement économique du Saint-Laurent et la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour. Information : https://150.cpslc.ca

Un maillon de l’histoire du Canada

Il existe un lien évident entre l’histoire du pilotage et celle du Canada. Les premiers colons arrivant de France par bateaux, c’est donc le long des voies navigables que se fondent et se développent les premières colonies. Une fois le golfe atteint, les voyages impliquent dès lors une navigation dans des conditions et des dangers inconnus des navigateurs hauturiers. Il faut donc recourir à des gens qui connaissent parfaitement la nature et les particularités de ces cours d’eau. Encore aujourd’hui l’expertise et le savoir-faire des pilotes permettent d’acheminer des denrées sur cette artère vitale à notre économie, 365 jours par année, 24 heures par jour, beau temps, mauvais temps. Au quotidien, ils font face aux risques que représentent les courants marins, les eaux restreintes, la nature du chenal dragué, les fréquentes périodes de mauvaise visibilité et les glaces en hiver.

Sécurité et protection de l’environnement

Le métier de pilote requiert de solides connaissances et compétences afin d’assurer la conduite sécuritaire d’un navire. En plus de devoir connaître minutieusement les particularités et la force du courant, l’effet des courants et les obstacles de son secteur attitré, le pilote doit aussi préparer sa mission en tenant compte de plusieurs facteurs tels que la météo, la condition et les équipements du navire, et la densité du trafic afin de prendre les meilleures décisions en fonction du risque. Tournés vers l’avenir, les pilotes du Saint-Laurent développent également des outils technologiques qui leur permettent de jouer un rôle clé dans l’économie canadienne en augmentant l’efficacité des transits, tout en préservant le même niveau d’excellence au niveau de la sécurité.

Le rôle des pilotes dans la protection de l’environnement est également à souligner. En contrôlant la vitesse de transit des navires, ils arrivent à protéger les berges du Saint-Laurent contre l’érosion. « Depuis 150 ans les pilotes sont à la défense des intérêts locaux. Ils habitent les communautés qu’ils servent et sont donc sensibles aux enjeux de protection de l’environnement ainsi qu’à la sécurité de la population », poursuit Pascal Desrochers.