Le député de Montcalm, Luc Thériault, est fier d’annoncer qu’il  tient la promesse faite à ses producteurs agricoles de protéger la gestion de l’offre une fois pour toutes en déposant un nouveau projet de loi visant à protéger intégralement la gestion de l’offre dans les futurs accords commerciaux.

Ce projet de loi a été rendu nécessaire après qu’une série de brèches contenues dans trois accords commerciaux consécutifs avec l’Europe, dix pays de la zone Pacifique ainsi qu’avec les États-Unis et le Mexique, aient été consenties. « Ces concessions ont été faites tant sous les libéraux que sous les conservateurs, et ce, même si tous les partis fédéraux s’étaient engagés unanimement à cinq reprises à protéger intégralement la gestion de l’offre en appuyant les motions initiées par le Bloc Québécois », rappelle M. Thériault.

« Plus de 6000 entreprises agricoles québécoises, dont 87 fermes dans le comté de Montcalm, opèrent selon le modèle de la gestion de l’offre. L’agriculture est un secteur économique très important, mais c’est plus que cela : ça représente un modèle de gestion sain, équitable et qui favorise l’agriculture à échelle humaine. Il nous faut le protéger », signale le député de Montcalm.

La gestion de l’offre permet notamment de limiter les importations de certains produits agroalimentaires, tels produits laitiers, œufs, volailles et dindons, afin que le marché se suffise à lui-même en fonction de la consommation et des coûts de production. « Toutefois, le gouvernement a fini par mettre la gestion de l’offre sur la table, et ce, même s’il s’était engagé plusieurs fois en Chambre, à protéger intégralement ce système », avise M. Thériault.

« Les multiples motions unanimes votées au fil des années dans ce Parlement pour la protection intégrale du système de gestion de l’offre n’ont pas été respectées. Les parlementaires ne semblent pas se sentir liés par celles-ci, mais nous sommes ici pour leur rappeler qu’il y a moins de deux ans, 250 députés se sont levés pour voter en faveur de C‑216, le même projet de loi mort au feuilleton à cause des élections de 2021. J’espère que ceux et celles qui ont été réélus seront conséquents et réitéreront cet appui », conclut Luc Thériault.