Un ex-enseignant du primaire de la Commission Scolaire des Samares a écopé d’une lourde peine de pénitencier pour avoir commis des gestes de nature sexuelle sur des mineurs.

Le juge Bruno Leclerc a condamné Marc-Olivier Perreault, 30 ans, de Saint-Charles-Borromée, à une sentence de 47 mois de détention au palais de justice de Joliette, le 19 avril. Il a entériné la suggestion commune faite par la Couronne et la Défense.

Le pédophile avait plaidé coupable, en juillet 2021, à huit chefs de contacts sexuels ainsi que de possession et d’accession à de la pornographie juvénile.

Les gestes reprochés à l’ex-enseignant se sont produits entre le 1er juin et 1er septembre 2010 (alors que l’accusé n’était pas professeur) et entre le 1er septembre 2019 et le 16 février 2020.

Selon le résumé des faits lu en cour lors du plaidoyer de culpabilité, l’accusé profitait des périodes de lectures, lors des récréations ou après les cours, pour faire assoir une ou des fillettes sur ses genoux. Le pédophile leur flattait les cuisses pendant qu’elles lisaient.

À d’autres moments, Marc-Olivier Perreault commettait des gestes de nature sexuelle tout près des parties génitales ou sur les parties génitales des enfants, par-dessus leurs vêtements.

Selon l’analyse de l’ordinateur de l’accusé effectuée à la suite d’une perquisition réalisée à son domicile, on a noté la présence de 5095 fichiers de pornographie juvénile.

En rendant sa sentence, le juge Leclerc a souligné, avec regret, que dès 2019, l’accusé aurait dû prendre conscience de son problème. « La peine que je rends ne changera rien pour les victimes. Le chemin que prendra M. Perreault sera difficile et que les thérapies ne sont pas une panacée », a souligné le magistrat.

C’est à la suite d’une conversation avec une personne qui travaillait à la même école que le pédophile, dans laquelle M. Perreault avouait avoir déjà regardé de la pornographie juvénile qu’une plainte a été déposée à la Sûreté du Québec.

L’accusé a été arrêté deux fois soit en avril et novembre 2020. Le juge Leclerc a retranché 16 jours de détention préventive à la peine de M. Perreault.

(Avec la collaboration de CFNJ nouvelles)