C’est en détention que le présumé meurtrier d’Andréanne Ouellet attendra son procès.

C’est la décision qu’a rendue le juge André Vincent, de la Cour supérieure, au terme de l’enquête sur remise en liberté d’Alexandre Boudreau-Chartrand, 37 ans, de Saint-Donat, qui s’est tenu les 28 et 29 mars dernier. Il est accusé du meurtre non prémédité de la dame.

Dans son jugement rendu ce matin (30 mars) au palais de justice de Joliette, le magistrat a estimé que la libération de l’accusé viendrait miner la confiance du public en l’administration de la justice, compte tenu de la sensibilité de la population en regard de gestes qui ont fait grandement l’actualité ces derniers mois.

Une ordonnance de non publication a été émise en regard à la preuve en cour lors des audiences.

Le 27 septembre 2021, vers 14h45, les policiers du poste de la Matawinie ont été appelés à intervenir dans une résidence unifamiliale du chemin de la Montagne dans la municipalité de St-Donat suite à la découverte d’une femme inanimée.

Andréanne Ouellet avait été transportée au centre hospitalier où son décès a été constaté en fin de la journée.

L’enquête pour homicide a été confiée au service des enquêtes sur les crimes contre la personne. La scène a été expertisée par des techniciens en identité judiciaire.

Le présumé meurtrier avait été arrêté le lendemain après-midi par les enquêteurs et interrogé par la suite.

Selon le journal de Montréal, la victime était mère de cinq enfants. Andréanne Ouellet et Alexandre Boudreau-Chartrand ont été en couple durant 10 ans et leur relation aurait été toxique.

Alexandre Boudreau-Chartrand reviendra devant le tribunal, le 9 mai prochain, pour son enquête préliminaire qui devrait durer cinq jours.