Un homme de 38 ans devra passer les cinq prochaines années derrière les barreaux après avoir déchargé son arme à feu.

Steve Martin a plaidé coupable, le 17 janvier, au palais de justice de Joliette, à des chefs d’avoir déchargé une arme à feu prohibée, de possession d’arme à feu prohibée chargé sans être titulaire à la fois d’une autorisation et d’un permis, de possession d’arme à feu sachant que son numéro de série avait été modifié, maquillé ou effacé, de possession d’arme prohibée sachant qu’il lui était interdit, d’avoir eu en sa possession un dispositif prohibé autre qu’une réplique soit un chargeur haute capacité sans être titulaire d’un permis qui l’y autorise, de possession simple de cocaïne et de bris de condition.

Les faits ont eu lieu le 3 octobre 2020 à Saint-Lin-Laurentides. Ce jour-là, vers 15 h, des coups de feu ont été tirés sur le rang Sainte-Henriette.

« Une opération de ratissage a été lancée. Deux suspects ont été appréhendés dans les minutes suivantes », avait expliqué la sergente Éloïse Cossette, porte-parole de la Sûreté du Québec. Le trio se serait fait menaçant à l’endroit d’un résident de l’endroit dans les jours qui ont précédé l’événement.

Pour sa part, M. Martin a été arrêté le 5 octobre 2020, par le Groupe Tactique d’Intervention de la SQ. Remis en liberté à deux reprises par la cour, il est détenu depuis le 5 février 2021 après avoir quitté la maison de thérapie où il résidait.

Le juge François Landry a entériné la suggestion commune faite par la Couronne, représentée par Me Marc-André Ledoux, et la Défense, représentée par Me Mélina Leblanc. Le juge a cependant retranché 12 mois de détention préventive, ce qui signifie qu’il reste à l’accusé 48 mois à purger dès maintenant.

Pour ce qui est des deux complices de Steve Martin, Wainsley Aubry, 21 ans, et Simon Lavoie-Martin, 20 ans, tous deux de Saint-Lin, ils devraient plaider coupable le 3 mars prochain et devraient être condamnés à une peine de prison.

Ils font face à quatre chefs d’accusation, soit d’avoir déchargé une arme à feu prohibée avec la complicité d’un autre individu, de possession d’arme à feu prohibée toujours avec la complicité, d’avoir occupé un véhicule automobile où se trouvait une arme à feu automatique et de possession d’arme à feu prohibée chargée sachant que son numéro de série avait été modifié. M. Aubry doit aussi répondre à un chef de conduite dangereuse.